l'émotion mercenaire //

identité ;; y voulait pas un truc trop pédant qu'il disait le cooper, y voulait que ça sonne sympa, que ça roule sur la langue comme un bon scotch et que ça donne la même bouche pâteuse une fois la bouteille terminée. danny même si y'a une succession de blases à la suite, clair et jamison pour combler le trop grand trou sur la carte d'identité. l'a pas de préférence dans les trois même si l'a toujours répondu présent uniquement au premier, l'enchaînement de toute la clique c'était seulement lorsqu'il jouait au con et qu'il allait se prendre une raclée. âge ;; l'a jamais aimé fêter en party hard et en clowns tristes. l'était du genre à préférer une petite bouffe, un petit gâteau, tout en petit et en miniature tant qu'y'avait pas foule autour. c'était pas pour autant qu'on l'écoutait, y'avait toute la clique cooper qui se ramenait à chaque fois, à lui tirer les joues. l'a fêté ses 30 ans y'a pas si longtemps que ça, entre noël et nouvel an. date et lieu de naissance ;; l'a les relents du sud des usa qui lui pendent au pif, papa l'était un genre de cow-boy moderne dans son berceau et l'était superbe sur son canasson à foutre les bestiaux dans les enclos. oklahoma city, l'en garde un soleil de plomb et des taureaux mécaniques, l'envie de mettre un beau chapeau et d'apprendre à tirer au revolver. n'empêche qu'y'a eu de quoi grincer des dents quand y'a eu le divorce, quand maman s'est taillée à new york lassée par les chansons country et plus intéressée par son nouveau mec, marlon qu'il s'appelait. y'a eu le ballotement constant avec sa soeur, plus de mois ici que là, sans faire dans le coup de foudre l'a eu le temps de s'acoquiner, se faire au coin. c'est que la grosse pomme l'est pourrie à l'intérieur, c'est qu'elle a ses plus belles taches à montrer au détour de quelques ruelles poisseuses. origine(s) ;; amerloque sur les papiers, à bien remonter dans l'arbre y'a de quoi trouver des racines écossaises, allemandes, galloises et anglaises. métier ;; l'a jamais eu l'occas' de sortir du territoire, son taff l'a pas fait le tour du monde et si l'a eu son succès en salle lors du deuxième film mis en avant, l'a pourtant jamais compris en quoi l'était meilleur que le premier alors qu'il le trouvait particulièrement moyen. l'a cherché l'approbation de la critique, la branlette intellectuelle qu'avait de quoi gonfler son égo, son esthétique offerte et plus à même d'être développée à l'excès. réalisateur de films d'horreur qu'ont tendance à virer à la gifle consensuelle, à quelques sourires et analyses sur des sites spécialisés y paraît. l'a son cinquième en cours, danny, et y jure après la vengeance et les couleurs criardes, la mise à mort dans sa superbe et les pertes dans des labyrinthes psychiques. jeu des codes et des paysages, du malaise et des ombres, l'aurait sans doute jamais dû regarder en boucle suspiria quand l'était ado. orientation sexuelle ;; l'a l'amour à la dérive qui lui fait son plus beau radeau, l'a bien eu quelques relations, danny, ça s'est bouclé dans un torrent de larmes ravalées. l'est pansexuel, les beautés d'âmes qui déversent des papillons épinglés dans son bide, l'a pourtant pas foncièrement de quoi faire le bonheur d'autrui dans un accord tendre sous des lustres irisés. l'est haptophobe et y se sent con de devoir expliquer, balancer que ça crame quand on lui touche la peau mise à nue, qu'il abuse sur l'oversize et qu'il évite les heures de pointe comme un rat évite de se prendre un coup de balai en pleine gueule. l'a réussi à s'améliorer depuis le temps, faire dans l'inspiration et l'expiration en faisant fit de la douleur qui culbute ses nerfs. saurait pas dire d'où ça vient, fait est que ça la fout mauvaise en solo, quand y'a du du désolé j'peux pas, désolé j'peux plus, après plusieurs mois sans promesses et les caresses surplombées de grimaces. statut civil ;; l'aime pas s'étaler sur sa vie privée, balancer une date de mariage ou le nom du marmot qui devrait pas tarder à sortir les pieds. c'est pas son équipe de tournage qu'aura à coeur de lui poser des questions, même sa mif a pas le courage de se lancer sur ce sujet, y'a de quoi piquer ou avoir le démon, se prendre un roulement d'yeux à défaut d'un beau discours en com-rom. célibataire dans la forme, dans le fond y'a toujours de quoi lui gratter doucement le myocarde, ça fait des trous, ça pisse un peu. rien de bien grave jusqu'à ce qu'une crevasse se forme. statut monétaire ;; l'a tapé ses meilleurs squats au départ, danny, l'était pas bien regardant sur la déco ou même ce qui se passait dans les couloirs entre deux seringues. au fil du temps ça s'est amélioré, l'a commencé à se faire du blé, force est de constater qu'il est pas à plaindre ni à pleurer. plutôt aisé sans faire dans l'excès de l'est d'hell's kitchen, l'a pas encore les moyens de se faire un mobilier d'or et d'argent. traits de caractère ;; nerveux, observateur, exigeant, à l'écoute, organisé, sarcastique, discret, fantastique, curieux, créatif, désinvolte, débrouillard, excessif, borné, modeste, autoritaire. maintheme ;; bea wain, blue rain. moodboard ;; show room. groupe ;; démons.

constat sur sa vie ;; l'a pas besoin de se confier à un carnet protégé par une serrure quinze fois trop grosse. s'il a pas la naïveté d'un chiard balancé dans le rayon jouets du plus grand centre commercial de floride, y reste quand même sur un pseudo nuage gris qu'a du bon de voleter juste au-dessus des pavés. y'a au sein d'hell's kitchen comme des relents de saloperies qui rôdent, des images qui restent et des ombres la nuit qu'il voit bouger. l'a cru voir des trucs louches, danny, l'a cru apercevoir des formes qui devraient pas grandir et rapetisser aussi vites, des chats qui causent à défaut de miauler. saurait pas dire si c'est l'abus de café ou les insomnies répétées. n'empêche qu'il est tenté de la refaire à la fenêtre sur cour sans la jambe éclatée.


pseudo/prénom/pronom ;; âge ;; un an de plus, du coup. comment as-tu découvert usd ? ;; comme dirait denis : AH. quelque chose à nous dire ? ;; love all of uz. avatar ;; caleb landry jones. crédit(s) ;; vocivus, balaclava.