Its snaky acids kiss

identité ;; Tancrède, patronyme vieillot qui fait lever bien des sourcils et s’étirer bien des lippes. Dissonance entre le nom et le visage de poupon qui accueille les clients, les fables inconnues demande d’un air narquois pourquoi avoir choisi un blase aussi moche ? La malveillance dominante s’efface bien vite pour faire place à une gêne inconfortable lorsqu’il répond simplement que sa mère l’a nommé ainsi et que si réponse à la question, il leur faut absolument, il faudrait retourner aux royaumes questionner son cadavre. Lazarus en revanche est belle et bien de son fait, Lazare dans ce conte nommé la Bible que bien des communs semble vénéré pour d’obscures raisons, raconte la résurrection de Lazare. Tout comme lui Tancrède se sent renaître dans cette nouvelle vie, d’où ce petit clin d’œil discret à l’être biblique… Et puis il faut bien avouer que Lazarus est bien plus discret que Christ comme référence.

âge ;; Gueule de porcelaine aux traits d'un jeune homme de vingt-six ans. , jeunesse figée, plastique de statue grec dissimulant le vécu de son âme et les craquelures de son mental.

conte ;; Chapelier toqué, c’est ainsi qu’on le surnommait, cruel surnom gagné à cause de la contraction de ses muscles involontaire, faisant choir sa joue contre son épaule quelques secondes, sa langue claquant contre son palais, ses ongles tapant deux fois contre la surface de la table, un sifflement s’échappant de ses lèvres pâles... Tics confondus pas les prolétaires pour des Tocs, d’où le surnom bien mal choisit. Des heures d’ouvrages pour la bourgeoisie des châteaux, à se plier à leurs moindres caprices, découdre, refaire, pour une simple perle mal placée ou oubliée. Nul ne sait si c’est l’arrogance de la royauté ou le mercure qui rendirent le toqué fou. Ou bien son thé était bien trop agrémenté des différents champignons que l’on trouvait proche de son atelier ? Nul ne sait comment Toqué est devenue le Chapelier Fou … Peut-être le fut il depuis toujours, mais que son masque courtois le cachât efficacement des années durant.

métier ;; On le traite de fou, de toqué, les communs veulent lui faire avaler pleins de cachets aux couleurs fades, pour qu'ils deviennent "normal" ?! Mais qu'est-ce que la normalité ? Un monde gris, silencieux et solitaire ? Non merci, il préfère sa dimension d'arc-en-ciel, de voix par millier qui lui tiennent compagnie, c'est bien plus amusant ainsi, l'impossibilité de prévoir ce que son esprit malade va lui concocter en ce jour. Si seulement il pouvait partager cette Vision du Monde avec autrui ... Rendre les autres heureux, sans soucis aucun, tout comme lui ... Quelle chance pour lui, que le monde où ils ont atterri soit parsemé de substance euphorisante si variée ! Adieu chapeau melon & haut de forme, en ces temps et en ces lieux, il n’y a qu’une petite partie de la population qui se plaît à payer un chapelier. De plus, les hautes sphères de la société lui ont bien trop tapé sur le système. La confiserie et sa devanture ancienne ouvrent ses portes un an après son arrivée à Hell’s Kitchen. Étagère remplie de sucrerie colorée en tout genre, les gamins les dévores avec envie, les mères viennent roucouler avec le Confiseur, parfois, une silhouette plus sombre pénètre en la boutique arc-en-ciel. Quelques mots sont échangés, banalités entre un commerçant et son client, aucun questionnement pour les autres spectateurs de la scène. Confiseur de jour, dealer de nuit comprend quant à lui la demande. Sourire courtois, il fournit alors les pêchers sucré particulier : kétamine cristallisée à l’allure de bâton de sucre scintillant, gâteau et muffins fournis en cannabis, thé aux champignons, jus au GHB et bien d’autres merveilles colorant la morne existence de ses clients. Il n’hésite pas à offrir gracieusement un ballon rempli de gaz hilarant à ceux qu’il prend en sympathie.

orientation sexuelle ;; Ses iris océans ne dévorent que les courbes masculines, jamais une donzelle ne parvint à lui arracher un désir érotique ou amoureux. Uranie toujours assumée à présent dévoilé au grand jour sans honte aucune.  

statut civil ;; Célibataire dit il, mental trop instable pour beaucoup, contrastant avec son minois de poupée qui en attire des papillons emplis de luxure. Amusement occasionnel, quelques rendez-vous, quelques charmes pour le plaisir de voir les joues rougir, quelques nuits de pêchers, aucun sentiment, une fois ce qu’il désire obtenu, il quitte les draps sans un regard en arrière, la page est déjà tournée, une nouvelle blanche attendant sa prochaine conquête. Relation ambiguë démenti avec un cinglé des merveilles.

statut monétaire ;; Plus que confortable. Ses petits commerces lui offrent un compte en banque bien remplie, il peut payer ses loyers sans s’inquiéter, et se fournir en ingrédients de premières qualités pour satisfaire sa large clientèle. Il est tout de même important qu'ils reviennent non ? Il faut dire qu'il était venu avec un petit pécule en ce monde, supporter les geignardes royales et leurs demandes de couvre-chefs étaient tout de même lucratifs. Il faut dire qu'il était un chapelier talentueux. Suffisamment pour payer son appartement et vivre la première année, payer la boutique en lambeaux entachant l'aspect de la rue proprette ... Pas assez pour restaurer la bâtisse grisâtre et se payer les machines ... Il aurait bien pu quémander à ses royales connaissances, mais bien que sa tête fut égarée depuis bien longtemps, il n'était pas déluré à ce point. S'infiltre chez le reptile des merveilles, dérobe son or dans l'ombre, gueule d'ange qui nie son crime, l’hémoglobine qui se répand à chaque nouvelles rencontres, rage et passion qui se mélange.

traits de caractère ;; Adorable jovial • Sourire radieux aux lèvres, dents d’ivoire luisante sous les lumières de la confiserie, rayonnante joie de vivre que certains dise contagieuse. Visage de poupon, mignonnerie à croquer. Caramel tentateur sur la pomme empoisonnée, réel, goûteux, mais dissimulant une part bien plus sombre du chapelier. Peu son prêt à croquer le fruit jours et juteux d’acide, beaucoup se contente de laisser leurs dents pourrir contre ce coolie gluant de jovialité.

Arrogant autoritaire • Insolence cinglante, assurance de ses désirs, froideur dans les ordres lorsque questionnement il y a. Provocateur qu’il est, qu’il aime voir le doute fugace quant à ses mots irrespectueux traverser les globes oculaires, suivit par la rage volcanique. Dominance assumée, gerbée à la gueule des incrédules, plaisir à une certaine soumission violente qu’il faut gagner à coup de batailles sanglantes. Plaisir de rabaisser, jouissance de posséder, joie de briser, appétit pour la douleur d’autrui et de soi, affliction pour le combat, luxure pour la violence colorant son joli minois.

Charmant charmeur • Toujours souriant, belle gueule à en faire bander les curés, il ne laisse pas indifférent le chapelier. Et il en a bien conscience, dans ce monde ou dans le précèdent, il a toujours usé de sa beauté à des fins diverses. Son attitude maniérée ajoute du sucre glace sur cette appétissante image qu’il offre. Fausse innocence que bien des crédules gobes goulûment, en redemandant avec avidité. Plaisir de jouer avec la vanité des autres, roucouler, se faire se gorger de sang les joues timides, admirer l’étincelle de lubricité dans les pupilles, effleurement de la peau déclenchant un frémissement érotique… Jeu dangereux, rarement il offre le pêcher attendu, préfèrent se repaître de la frustration de ses prétendant.es, les priver pour qu’ils donnent, dans l’espoir futile et souvent vain de pouvoir le goûter.  

Cultivé créatif • Curieux de nature, esprit parsemé de mille idées colorées, issus de ses méninges ou des voix à ses oreilles, doué de ses dix doigts, Tancrède possède plus d’une corde à son arc. Depuis gamin besoin de gribouiller les feuilles bien trop blanches, de couper ces tissus si fades pour en faire un arc-en-ciel, des couleurs, partout, toujours plus, chasser l’ennuie du monde. La serviette en papier devient un origami pour contrer son ennuie, le tapotement mécanique de ses doigts déclenche la composition d’une mélodie dans son esprit, une couleur vive fait briller ses iris faisant germer une nouvelle idée de sucrerie tentatrice … Qu’importe si l’idée est mauvaise, Tancrède la réalisera jusqu’au bout, si elle doit être délaissée par la suite, ainsi soit-il, au moins n’aura il pas de regret. Bibliothèque garnis d’ouvrages en tout genre, il s’est grandement intéressé à la culture des communs, littéraires, cinématographique, et même musical. Il s'est amusé à découvrir la façon dont ce monde à perpétuer les contes des royaumes, bien que ses représentations n’étaient guère des plus plaisante à voir. Fort loin de la réalité. En trois ans, il est parvenu à élargir son répertoire de références avec une facilité déconcertante. Folie explosive qui dissimule une grande intelligence. Jamais ses idées et ses plans ne sont couchés sur papier, son excellente mémoire lui permettant retenir ce qu’il faut, sa paranoïa lui disant de ne laisser preuves aucune.

Cruel • Sadisme suintant sous le masque radieux, il n’hésite guère à enfoncer la lame là où c’est le plus douloureux le chapelier. Rancunier sur les bords, il est conseillé de rester dans ses bonnes grâces. Carnes sans nom quand il s’agit de ses ennemis, for pernicieux, imaginatif dans l’art et la manière d’abîmer les corps et les âmes.

Flamboyant • Outre ce clivage entre sa jovialité innocente et ses sombres entrailles, ce qui marque le plus chez Tancrède, c’est son côté haut en couleur, dans son comportement, sa personnalité, ses créations gustatives, ses habits. Versatile, il peut passer d’une tenue sombre, un pull à coll roulé noir, à un costume à rayure blanc et jaune avec veston rose. Tim burton devenant une créature aussi colorée que les mon petit poney. Explosion d’excentricité qui fascine autant qu’elle angoisse, malaise dans les entrailles ou curiosité juvénile, le chapelier se plaît à susciter les réactions, vaniteux qu’il peut-être.

Franc impertinent  • Sincère à la limite du blessant, sans langue de bois, les mots franchissent sa bouche pale sans qu’il ne se demande si ses dires seront acceptés par autrui. Il se donne un air de bêta béat ainsi, on lui pardonne parce que c’est tout de même un mignon garçon, et puis il est gentil non ? Un peu farfelu certes, il ne se rend juste pas compte comme il peut blesser. Oh que s'il s’en rend compte, mais pourquoi s’inquiéter des sentiments des autres ? S'ils sont trop fragiles pour encaisser sa franchise, qu’importe, il faut avoir le cuir dur pour l’avoir dans sa vie le toqué. Et si ses mots font bouillir la colère, coups menaçant de rencontrer son minois… Il sait rendre les coups, à voir qui tiendra le plus longtemps des deux.

Imprévisible inquiétant • Ce léger malaise qui prend aux tripes, comme un avertissement qui vous dit de le fuir au plus vite. Gueule d'ange, comportement courtois, quelques poésies mielleuses, dissimulant une noirceur suintante et venimeuse. On ne sait jamais ce qui se trame en son esprit, ni ce qu'il compte faire. Idée farfelue sortie de nulle part, esclandre de rire à un propos ne se prêtant guère à l’humour, menace quand on s’attend à ce qu’il choie la dominance… Intriguant qui inquiète, malice transparaissant sous le masque de porcelaine pour qui sait y regarder avec attention. Il est conseillé de ne jamais parier sur lui, si sur un échiquier l’on peut prédire les mouvements des points… Il est la carte du joker qui vient foutre en l’air le jeu, en changeant les règles pour les faire siennes, plus de certitudes, plus de logique, seulement la peur mordante au ventre… Et son imprévisibilité.  

Inconscient • On le dit insouciant, les conséquences semblent glisser sur sa peau sans laisser marques aucune ! Ce n’est pas de la naïveté, Tancrède s’en moque juste royalement ! À quoi bon s’inquiéter ? À quoi bon se priver pour des et si ? Des et ça ? Cela ternit la vie non ? Autant foncer, quitte à se retrouver avec quelques côtes cassées, les babines colorées de rouge luisant, la peau bariolée de jaune, et de violet ! Que de jolie couleur sur l’épiderme, du temps que les lippes sont étirées, les risques en vaillent la chandelle, et Tancrède à toujours le sourire aux lèvres.  

Insomniaque • C’est qu’il a quelques valises sous les yeux le chapelier, merci au sommeil qui le fuit comme la peste, merci aux voix qui ne la ferme jamais dans sa caboche délurée. Se transformer en larve chialante attendant désespérément la poudre dorée de morphée sur son canapé ? Très peu pour lui, Tancrède passe ses nuits dans l’arrière-boutique de la confiserie, il faut bien chômer pour satisfaire sa double clientèle et remplir les rayons après tout. Étrangement, ce manque de sommeil ne semble pas l'accabler, tout au contraire, sa vivacité n'en semble pas entachée. À se demander ce qu'il y a dans son thé.

Prestidigitateur • Taquin, qu’il aime se donner en spectacle le toqué, doué de ses mains, agilité toujours démontrée, doigts agiles qui font apparaître les pièces ou les sucettes de derrière les oreilles. Facilité à saisir les objets convoités et le faire disparaître à l’abri des regards. Quelques tours de magie banals, mais fort utiles pour ses manigances ou pour détourner l’attention de la pourriture de son âme.

Sournois manipulateur • Marionnettiste de génie, peu de considération pour son prochain, connard profiteur, enfonce ses doigts crochus dans les cœurs et les âmes, farfouilles, trouvent les faiblesses, patiemment, recueille les lambeaux de rumeurs blessantes, attend son heure. Plante ses aiguilles dans la chair et l’esprit, gerbe son miel pour mieux glisser les nœud coulant aux poignets et à la gorge. Susurre ses vils mantras, laisse croire à la poupée que l’idée germât en son esprit d’elle-même, recommence. Jubile de tous ces fils à ses doigts, tant de poupées de chiffons avec lesquelles jouer.

Têtus • Certains de ses opinions et positions, encré dans le sol tel une statue, difficile, voire impossible de lui faire tourner la tête. Désirs encrés en son esprit en lettre capitale, flanche rarement, écoute avec lassitude l’avis sans pour autant en prendre compte, borné hautain répondant de son air narquois, n’apprécie guère quand ses plans sont mis à mal.

Vorace lubrique • Si Tancrède se plaît au jeu de la séduction, gardant son rôle de mignon suffisamment prude pour passer inoffensif, et suffisamment pervers pour attiser l’imagination de ses proies… Le chapelier cache une facette fortement lubrique et sexuelle. Toujours présente malgré lui dans son aura, dans ses sourires bien trop séducteurs pour être innocent, dans ses pupilles couleur glacial et pourtant au regard si hardant. L’amour doux, ce n’est guère pour lui, il aime la passion, il aime quand ça fait mal, il aime quand ça détruit les deux parties. Cannibale sentimental, il détruit à petit feu ceux qui l’entoure, une caresse puis un foulard autour de leurs gorges pour les étrangler. Catin sournoise qui prend sans vergogne, menant les pauvres bougres à donner de leurs pleins grès, et qui rend à sa façon de manière sporadique. Il croque les cœurs et les chairs, certains se laisse noyer et l’ennuie, d’autre lui rende sa passion malsaine, éveillant son intérêt.  

maintheme ;; Insane •  Black Gryph0n & Baasik

moodboard ;; Terrier du lapin

groupe ;; Les enchantés

capacités ;; Créateur sanglant, beaucoup possèdent l’image de la table du chapelier avec son service à thé se mouvant comme en un cirque de puce. (Merci Disney), au pays des merveilles tout prend vie semble-t-il, jusqu’aux pièces d’échec, et même les cartes, bien que ces derniers soient présentés comme des entités propres. Pour revenir à ce charmant service à thé qui à présent trône à son appartement, bien que très ébréchée par le déménagement forcé, sa mouvance n’est guère une fabulation. Un peu de sang, c’est tout ce dont il a besoin pour rendre capable de mouvement ce que bon lui semble. La quantité d’hémoglobine devant être proportionnelle à la taille de la cible, c’est pourquoi il s'est toujours contenté d’objets du quotidien tenant dans la paume de sa main. De plus, son pouvoir ne fonctionne pas sur les morts, résurrection impossible, adieu nécromancie qui aurait si bien rendu sur son cv ! Au temps des royaumes, il pouvait donner conscience à ses marionnettes, et espionner au travers d’elles, sa capacité grandissante, il nourrissait l’espoir de parvenir à contrôler les êtres de chairs et d’os … Mais dans ce monde dépourvu de magie scintillante, Tancrède ne peut que fournir un minimum de conscience aux objets, devant se contenter d’espionner à travers eux. Mais le toqué fait bon usage de ces petits espions, apprenant autant qu’il le peut sur les propriétaires des objets conscient… Voix en son esprit chuchotant à son oreille les secrets des incrédules.  

constat sur sa nouvelle vie ;; Sa boutique, ses règles, il n’a plus à se plier aux désirs fades de ses riches client.es. Si certains virent ce renouveau à New York comme une malédiction chialant à grosses gouttes et à marée de morve sur leurs richesses perdues, leurs conforts et leurs pouvoirs, Tancrède est aux anges. Franchement, les chapeaux cela commençait à le blaser, bien que doué de ses mains, trop longtemps sa mère lui dictat quoi et comment faire… Pas étonnant qu’elle eut droit à un ingrédient secret dans son thé la vielle. Quand l’acariâtre à clamsé, il a repris la boutique jouasse de pouvoir se laisser aller à ses excentricités… C’était sans compter sur l’esprit étriqué des clients … “C’est bien MAIS !” La moue qui se distord vers le bas, l’ennuie sur les fasciées poudrées à ressembler à du plâtre… Ses chapeaux n’offraient pas l’effet escompté. Pourquoi vouloir se complaire dans ce monde si terne ? Alors qu’il offre une entrée dans son univers si coloré ? C’est alors qu’il offrit un thé de sa concoction à son ami le Lièvre qu’il comprit que les couvre-chefs n’aideraient pas à assouvir son dessein… Ingérer les couleurs pour les vivres et en vibrer … Voilà une bien meilleure solution ! Il passât la première année par réfléchir à ses recettes, à apprendre l’art de la confiserie, lui qui aime tant les sucreries ! Il se maudit presque de ne pas avoir réalisé cette évidence bien avant ! Quel sot fut-il. En parallèle de ses expérimentations culinaires, il lui fallut chercher une boutique, vielle bâtisses en lambeaux qu’il eut au rabais, retapé par ses soins avec l’aide du lapin dérangé. Le plus clair de son temps est passé à la confiserie, que cela soit derrière le comptoir ou en cuisine à l’arrière. Ouverte tôt ; fermée tard alors que la nuit à déjà recouvert la ville. Bien des importuns se questionne sur cet horaire tardif … Tancrède se contentera de sourire et de clamer que les clients du cinéma à quelques rues aiment acheter ses sucreries pour les dévorer devant leurs films en cachettes. En réalité, il reste ouvert pour la cliente en demande de couleurs en leurs esprits perturbés. Commerce fleurissant, réussite fulgurante, épanouissement du toqué, indépendance qu'il embrasse d'une bouche vorace.


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