you can choke, sparkles emojis

baptême hasardeux, quiproquo-mirage d’un étranger envers une autre, silhouette pour silhouette, main vers le ciel qui plus tard se rétracte à la réalisation de l’erreur commise. le carmen volatile  semé par inadvertance est ceci dit resté, par la suite entretenu et épanoui dans la bouche  de celle qu’il définit depuis. et aussi crédule que cela puisse être, le fruit a cherché l’arbre duquel il était tout juste tombé, sans grand succès, quoiqu’on finit par le ramasser sur le bitume froid pour un bol de soupe et un peu de compagnie. la rue la recueille sous les traits d’ahmar, énième vét oublié par son pays dont culpabilité le retient loin des siens, la flasque près du cœur, devenu figure paternelle, dans un sens. surtout son premier ami, son premier allié. désormais fille de l’homme qui a su lui montrer comment repartir non pas de zéro, mais d’expérience ; et aujourd’hui encore le téléphone sonne avec une note d’espoir.

saut dans le temps dramatique aux portes de brooklyn, poussée de croissance alarmante pour une adolescente en devenir. vingt-cinq ans et toujours aucune idée si la date d’écrite sur son id est réellement la bonne: faute de savoir, ou d’se convaincre, elle essaie, se découvre et se cultive.

cape cerise, tout sourire, panier plein de vin ou de lait, de galettes et d'beurre plus le bouquet de fleurs — gamine au chaperon rouge, populaire quoique solitaire, qui selon les commères peut aussi bien s’accaparer de la hache que du gris-nuit des loups.

posée derrière le comptoir, des éventails de fusils dans le dos, des panoplies de flingues au bout des ongles. gagne son pain en dégainant sourires, tpes et canons dans l’armurerie de la vieille, se contente d’entretenir caisses, vitrines et crosses dès lors que la pancarte se tourne et que le temps se tire. le job de vendeuse qui lui en demande techniquement moins que les tafs précédents, qui la garde bien des longues nuits éprouvantes dont on est pas toujours sûre de rentrer en un morceau, bien que de nos jours l’heure n’est plus à la passivité ni à la soumission. carmen a passé l’arme à gauche une fois déjà y’a de ça ce qui semblerait maintenant une éternité, mais pas dans cette vie là non pas dans celle-là — c’est elle qui chasse dorénavant, qui traque et qui tue et qui défend, à juste titre du vil, vorace et véreux. plus lutte compulsive que mission réfléchie, et pourtant les heures de filature et les entraves médico-légales pour contredire toute possible once d’innocence une fois que la caboche s’imprègne d’un visage dont elle doute la réelle nature et essence. (tueuse en série d’autres fables)

pas compliquée pour un sou, juste quelques standards et la liberté de se dire qu’elle n’est obligée à rien. les papillons dans le ventre se font rare ; c’est ça de savoir ce que l’on veut pour soi, et surtout de reconnaître ce que l’on ne veut absolument pas. libido tourne principalement autour d’autres femmes, d’autres adelphes, à la fois grande flirt pour le plaisir de plaire et romantique invétérée dès qu’il s’agit d’aller plus loin: plus dynamiques travaillées que nuits d’un soir, le besoin premier d’établir quelque chose de vrai et consistant avant d’emboîter le pas dans la direction donnée. puis des fois le vent tourne, et c’est le masculin qui tente. le contact jamais facile lorsque dominance se trouve en l’un d’eux, l’œil aiguisé et quand du genre beau parleur, d’où le dévolu ailleurs pour le sentiment de sécurité.

amours épars comptés sur le bout des doigts, un peu complexes quant à faire germer mais dont les pousses une fois bien confort donnent de très belles histoires. pour le moment trop préoccupée par ses démons pour se projeter avec qui que ce soit ; un ange passe, mais qui sait, peut-être qu’on tirera sur son fil rouge une nouvelle fois. (célibataire).

le charbon elle a connu que ça depuis l’adversaire et son arrivée forcée à new york. accoutumée des tâches ingrates et des rues mal famées, des heures sups pas forcément payées et des marques d’irrespect à la pelle ; peut pas se permettre d’année sabbatique depuis qu’elle a plus de nouvelles de ses parents ni de mère-grand, qu’elle seule sur qui compter et plus personne d’autre malheureusement. ça peut toutefois faire les boutiques après la virée cinéma ou s’enchaîner des verres un vendredi soir entre ami.es avec malbouffe dans la panse. au final carmen reste reconnaissante de ce qu’elle a, veille à ne jamais voir rouge sur le compte en banque, donne toujours un petit coup de main financier au voisin de rue quand elle le peut ; de la classe moyenne en dessous de la moyenne capable de retirer le sur du vivre grâce aux économies à long terme.

petit bout de femme extraverti et plein d’entrain et le cœur sur la main et des comètes plein les yeux qui depuis trois ans se retrouve malade et fumé par cette réalité. ça tire sur ses chances ça foire la romance ça nuit toute son existence — idées parasites et silences étouffants, crises de panique et sueurs froides gratuites. la môme se balade plus comme elle veut, prend plus ses bains de soleil comme avant ; comme si elle fuyait quelqu'un, une situation, n'importe quoi. que taper dans des sacs et lever des poids et trouer des cibles ou encore parler à un psy ça ne suffisait pas. sourires ingénus laissent trop rapidement place aux grimaces de douleur et aux plain faces de stress, build-up constant de voix et de flashs pour cinq minutes de répit.

maintheme ;; some fever dream dressed in red. moodboard ;; vision so bad i saw the good in you. groupe ;; des désabusés.

le rouge qu’elle évite carmen, qu’elle fuit comme s’il s’agissait de son épée de damoclès. relation de merde avec une couleur jadis édifiante dont elle était la presque allégorie — depuis une malédiction aux proportions maladivement démesurées, véritable aimant à problèmes et mauvais présage pour elle dès que l’écarlate l’effleure, qu’une main l’en drape ou que le rouge à lèvres vient s’écraser contre sa peau. dès lors c’est l’illumination au bord du gouffre, le coup de foudre au second regard, le foutu déclic qui verrouille deux iris sur son faciès ou sa figure. l’attention qu’on pourrait alors lui porter se dissipe aussi facilement qu’un parfum à la traversée d’un passage piéton, du moment que le vermillon se dissocie d’elle. seule psyché tranche entre révélation momentanée et tentation opiniâtre, puisque beauté réside dans les yeux de cellui qui regarde.. “prends garde à toi si tu t'aimes, prends garde à moi si je m'aime — garde à nous, garde à eux, garde à vous et puis chacun pour soi.”

bête de routine pourtant loin d’être force tranquille, carmen croque sa vie à pleine dent tout autant que psychose lui déchiquette petit à petit sa candeur. la terreur des bois de son enfance s’échappe (enfin) de sa boîte crânienne au détour d’une ruelle tard le soir, rampe sur le pavé humide jusqu’à ne faire plus qu’une avec l’ombre d’untel, s’immisce dangereusement sous ses fringues jusqu’à modifier sa carrure en un battement de cils. corruption de l’humain, métamorphose de l’homme au fur et à mesure qu’illes s’éloignent des lampadaires, que victime tente de se défaire de la menace. loup-garou mal luné qui termine la gueule dans la flotte aux pieds des deux autres bouche bée, ne laisse derrière lui plus que l’hémoglobine sur le piètement défoncé que tient fermement carmen, laisse rapidement place aux soupirs de soulagement. depuis ça, jeune femme ne se résout plus à n’être que chaperon ou chaperonnée — elle devient ouï-dires inquiétants, elle devient tapage de mauvaise augure. elle devient messie, elle devient prédateur. elle devient furie, elle devient chasseur. — elle devient dans ces moments d'adrénaline et de rage aussi brouillard que l’adversaire, aussi tourmente et sanglante que si elle en était le cavalier sans queue ni tête.


pseudo/prénom/pronom ;; kawaiinekoj sur les rpgs, appelle-moi joyce no chichis tqt. iel/ille, à l’aise avec elle et il aussi (j’aime jongler). âge ;; ninety-eight kid. comment as-tu découvert usd ? ;; sur le tumblr de connor ; j’ai vu les vavas d’atikah avec le lien du forum et j’ai crié. j’savais pas qu’usd avait rouvert et bref!!! meilleure surprise de la semaine. quelque chose à nous dire ? ;; j’ai clairement foncé dans le tas yeux fermés tête baissée du coup je débarque rookie style mdr: je prends idées de dévelo et idées de liens, tout tout tout. <333 avatar ;; atikah karim. crédit(s) ;; av, gérard menjoui. icons, kwnkj. images, daniel egnéus.