GOOSEBUMPS.

identité ;; BILLIE, parce que ça roule sur la langue comme un bonbon, ça sort de la gorge en un soupir aisé. Ça s’envole d’entre tes lippes mordues comme le nuage de ta clope mal éteinte, léger et énivrant en un sens. CAVENDISH (choisi de manière totalement arbitraire (encore une fois, ça roule sur la langue avec douceur)) que l’on scande souvent avec mépris ou sur un ton moqueur. Tu t’en contrefous des autres, tu t’en contrefous de ce qu’ils peuvent bien penser de toi. âge ;; Figée à jamais dans le temps, tu es. TRENTE-DEUX ANS, que tu fêtes éternellement, soufflant les bougies sans grand enthousiasme. Au bout d’un temps (trop long (avouons-le)) la chose perd de sa splendeur. conte ;; LE LOIR, celui qui dort, celui qui se perd autant dans les songes que l’ennui fatal de sa propre existence (tu t’es toujours beaucoup ennuyée, Billie (c’est terrible)). De toi, on ne garde qu’un souvenir fugace, un souvenir qui s’estompe derrière le côté fort atypique de ton conte ; ALICE IN WONDERLAND. Rien dans le titre ne laisse à penser qu’un Loir se cache entre les lignes. métier ;; Anciennement TATOUEUSE, t’avais ton petit business, t’avais de l’imagination à revendre (pendant un temps seulement) et une vision du monde bien à toi. Tes vieilles habitudes (tes vieux démons) t’ont rattrapée cependant et maintenant ta machine prend la poussière, ton carnet à dessins perdu à jamais semble-t-il. T’en as ta claque, Billie, t’en as marre de l’ennui. Mais il faut bien payer les factures, alors tu fais un job purement alimentaire ; t’es une CAISSIÈRE à l’épicerie du coin, celle qui ferme jamais ses portes. orientation sexuelle ;; BISEXUELLE, et fuck les rageux. Les courbes féminines t’ont toujours fait tournée la tête, les lignes masculines ont toujours attiré ton regard. Qu’est-ce que tu peux y faire, hein ? C’est pas de ta faute si tu es (comme certains peuvent le murmurer) si aisément séduite (ce n’est qu’une bien belle formulation pour dire que tu es une fille facile). Enfin, c’est pas comme si tu en avais quelque chose à foutre. statut civil ;; CÉLIBATAIRE. Pas vraiment fière de l’être, mais tu te fais pas de bile à ce sujet non plus. Quand le coeur t’en dit, tu enchaines les conquêtes, les relations sans lendemain qui ne demandent pas le moindre investissement de ta part … et ça te convient bien, dans le fond, parce que t’es pas sûre d’avoir le temps pour ça, parce que t’es pas sûre d’en avoir vraiment envie (même si tu aimerais, parfois, ne pas te sentir si seule). statut monétaire ;; INSTABLE. T’aimerais bien dire que t’as pas de soucis à te faire quant au lendemain, que t’es suffisamment aisée pour dépenser sans compter le moindre centime. T’as beaucoup de défauts, Billie, mais mentir n’est pas l’un d’entre eux. Ça te fait un peu mal de l’admettre (fierté blessée (amour propre réduit en miettes)), mais les choses sont ce qu’elles sont ; t’es une miséreuse, payer le loyer te demande toujours des efforts considérables (et parfois t’as peur de finir à la rue (parce que c’est pas une réalité si distante que ça, tu en as bien conscience)).  traits de caractère ;; ATTENTIVE ;  T’es pas du genre à être facilement distraite, Billie.  T’es pas non plus du genre à passer à côté des trucs importants de la vie. Tu observes le monde de tes grands yeux sombres, avec cet air éternellement fâché et cette moue constamment boudeuse sur tes lèvres maquillées. Tu écoutes beaucoup, aussi ; ce que les gens veulent bien te dire, le klaxon mécontent des voitures qui se précipitent dans les entrailles d’Hell’s Kitchen, les disputes trop fréquentes des voisins (qui, eux, boivent toujours un peu trop (mais qui es-tu pour jugée). Tu observes, tu écoutes. Et tu catalogues tout dans ton esprit ; tu ranges toutes les informations dans des tiroirs métaphoriques. À défaut de pouvoir contrôler ton environnement, tu te contenteras aisément d’en savoir un maximum sur celui-ci. + CARACTÉRIELLE ; Gare à celui qui aura l’audace d’essayer de te piétiner les orteils ; t’as l’air d’être du genre passive, Billie, mais ça ne veut pas dire que les apparences sont ce qu’elles sont.  Tu grognes, tu montres tes dents (bien blanches et parfaitement alignées (un peu trop humaines pour véritablement effrayer qui que ce soit)). Tu te donnes des airs de bête sauvage, tu te donnes de l’importance alors que t’es juste un peu paumée. + CRÉATIVE ; T’as de l’imagination à revendre, des rêves à dépeindre et une réalité à réinventer. Tu vois tout un tas de truc que le commun des mortels ne voit pas (des lignes trop fines pour qu’on puisse s’en saisir (et sur le papier, tu couches tout ce qui attire ton œil (ou tu le ferais si tu n’étais pas si lasse de tout))), tu t’imagines parfois sculpter un Appolon imaginaire avec la boue qui reste accrochée à tes godasses. Dans ta tête, il y a tout un monde qui prend vie, qui se fait étouffer par l’ennui et la paresse qui te caractérisent. + DÉSINVOLTE ; On dit de toi que t’en as pas l’air d’avoir grand-chose à foutre, du monde qui t’entoure (c’est totalement faux (ils ne savent juste pas voir par-delà ces airs froids et distants que tu te donnes)), on dit de toi que t’es une je-m’en-foutiste de première. C’est juste que tu le montres pas, c’est juste que tu t’en soucies pas de la même manière qu’eux ; t’as ce regard noir que tu portes sur l’avenir, t’as pas beaucoup d’espoirs et tes rêves se sont un peu tous éteints. Alors oui, t’as pas l’air d’en avoir grand-chose à foutre (même si c’est tout l’inverse),  c’est surtout que tu ne l’exprimes pas comme eux. T’en as rien à faire des petites contrariétés du quotidien (tu les piétines lourdement avec tes bottines en cuir), tu te détaches un peu de tous ces problèmes qui ne font que peser sur tes (déjà bien frêles) épaules. + EMPATHIQUE ; Tu le montres pas souvent, mais ton coeur se serre souvent dans ta poitrine, quand tu vois que t’es pas la seule à galérer en ce bas monde. C’est con, hein, mais c’est comme ça. Tu sais que tu n’as pas le monopole de la misère humaine (c’est bien son propre de se répendre ainsi (tu le sais)). Tu peux rien y faire, Billie (déjà que tu as du mal à joindre les deux bouts (pouah, quel enfer)), tu peux juste contempler ce triste spectacle avec ce regard trop sombre, cette moue déconfite sur tes lippes mordues par l’anxiété. Ça te dépasse, d’avoir si mal au coeur pour les autres, alors que t’es persuadée que tout le monde s’en fout de toi. + IMPATIENTE ; C’est un fait qui est, c’est un fait que tu cherches même pas à réfuter. T’as jamais su faire preuve de patience, Billie (toujours à trépigner (à détester l’attente de toute ton âme)). Y a pas grand-chose à dire sur le sujet, si ce n’est que t’es un peu insupportable alors que tu fais les cent pas entre les quatre murs de ton studio miteux. + LUCIDE ; On peut pas dire que tu sois du genre à te voiler là face, Billie. T’as beaucoup de défauts, mais là, c’est pas l’un d’eux. T’as les yeux grands ouverts sur ta situation (sur ton côté pathétique (sur ton manque d’ambition (et sur tout le reste aussi))), t’as les yeux grands ouverts sur le monde. Et ça manque jamais de t’écorcher à chaque fois, d’éteindre encore plus cette flame déjà morte en toi. T’en as juste marre de tout, marre de toi. + NONCHALANTE ; Tu manques d’énergie, tu manques de motivation, tu manques d’ambition (tu manques de tout, semble-t-il). Tu passes tes journées à attendre que le temps passe, tu te complais dans cette routine qui ne te fait pas vibrer. L’enthousiasme de la nouveauté a laisser sa place à la lassitude constante de ce quotidien que tu abhorres. T’en as ta claque, sans avoir l’énergie de changer quoique ce soit. Alors tu te laisses porter, tu te laisses aller au train-train régulier (et terriblement ennuyeux) de tes jours et de tes nuits.  groupe ;; LES DÉSABUSÉS, t’as perdu la flamme, Billie (où s’en est-elle donc allée ? (pshit, elle s’est évaporée sans que tu t’en rendes vraiment compte)). T’es juste fatiguée, lasse. Ennuyée, tu es.

constat sur sa nouvelle vie ;; Tu pensais, au début, que t’allais t’en sortir sans trop de soucis. Comme tout le monde, tu supposes. Quand tout a changé, il a été facile de croire que tout se passerait bien, que tu serais capable de faire tout ce que tu avais envie de faire (alors que tu n’as jamais rien fait de tout ça avant (alors que tu n’étais plus enthousiasmée par rien depuis bien longtemps (alors que tu t’en fous de tout depuis trop longtemps))) ; t’as cru que la nouveauté serait un moteur suffisant pour te faire perdre toutes tes mauvaises habitudes (que ça te permettrait de courir assez vite pour semer tes démons). Eh bah tu t’es bien plantée, Billie. Un véritable désastre, une déception insurmontable. T’es juste pas capable, un point c’est tout. Tu t’es résignée à ça et maintenant, t’attends juste. Tu sais pas trop ce que t’attends ; que le temps passe, que tout ça prenne fin … T’attends, c’est tout.



pseudo/prénom/pronom ;; commandant frakass - gabi pour les intimes – she/them âge ;; 26 y.o comment as-tu découvert usd ? ;; discord des rpgistes. quelque chose à nous dire ? ;; ça a l’air d’être le feu ici avatar ;; pia kristine cruz crédits ;; MAD SOUNDS (avatar) & thesethingstheycarried (icones)