Indigo Night

identité ;; Avant ce patronyme, n'a toujours été que frère, pour les siens. N'a jamais eu de patronyme auquel s'accrocher. Peut-être pour ça qu'il aimait tant la paille, qu'elle est tout aussi facile à faire voler que lui pouvait être friable dans ce monde, à n'avoir pas eu de nom. Mais on a remédié à ça, ici. Alors le voici devenu Marius Straw et ça lui semble toujours être comme un bonbon acidulé, quand il le dit. Qui fond et pétille en même temps, sur la langue. Il aime à le posséder, mais aime pourtant toujours autant la paille. âge ;; À vue d'oeil, on lui donnerait une vingtaine qui doucement tire sur la fin. Peut-être la faute aux cernes qu'il se trimballe bien plus souvent encore que les yeux qui sont tout rouges. conte ;; Cochon à la maison de paille, provenant tout droit des Trois Petits Cochons. métier ;; Il est celui qu'on assigne au nettoyage des vitres, qui permet de pas froncer des sourcils à se dire que c'est trop crade pour admirer la ville. Qu'efface les traces de doigts, de nez, parfois d'autres choses encore. Il nettoie, pour une entreprise qui sous paye au possible mais, bon, il aime bien quand même Marius. orientation sexuelle ;; Parfois il sent ses joues qui font comme pétiller, face à certain'es. Marius ne sait pas trop à quoi c'est dû, se dit que c'est bien étrange les corps des communs, découvre des sensations qui lui réchauffe l'estomac et puis, un peu, le coeur aussi. C'est bizarre, inédit. Y'a toujours ses yeux qui brillent, avant d'être tout rouges. statut civil ;; Si la question est de savoir s'il est en colocation, alors oui. statut monétaire ;; Faible, d'autant plus à tout dépenser parce qu'il n'arrive toujours pas à comprendre la notion d'argent. traits de caractère ;; Peut-être qu'il n'a jamais su grandir parce qu'il n'a jamais été autre chose que l'étourdi qui se faisait une maison d'avec de la paille. Peut-être que la magie de leur monde continuait à le maintenir dans cet état d'esprit pour que les enfants grandissent en se disant qu'ils ne devaient pas être comme lui. Tant d'étoiles dans ses yeux, tant de fois qu'ont brillé à force d'éclats de rire, qui semblent encore dans le fond de ses prunelles changées, comme si du petit cochon qu'il a été, il n'en restait que ça. Pourtant il est encore enveloppé de cette naïveté qui le drape encore trop, d'avec laquelle il prend soin de s'entourer encore. Peut-être qu'il est un peu plus lucide qu'on voudrait le croire, qu'il veut juste pas voir la réalité en face, qu'il voudrait que tout reste beau, même quand les crocs luisaient et que sa maison était par terre. Peut-être pour ça qu'il veut encore tant briller, qu'il est à se brûler le bout des ailes qu'il a jamais eu, qu'il s'efface les empreintes dans tous les produits ménagers, qu'il nettoie d'avec cette impression qu'il vit une histoire à chaque coup de chiffon. Comme si finalement, il avait jamais quitté leur monde d'origine, comme si finalement les princesses en étaient toujours, que les princes étaient vraiment charmants. Puis doit être ça aussi, quand il regarde l'horizon qui se vautre pas bien loin, qu'il se fait encore des films sur des vies qu'il ne vivra jamais mais que les stupéfiants lui aident à entretenir. Peut-être qu'il pense trop et qu'il étouffe le tout dans des illusions qu'ont déjà brisé plus d'une vie, à être bien plus meurtrières qu'aurait pu le laisser penser les premiers beaux moments. Mais Marius, il a déjà tout perdu, sauf l'envie de voir le monde être beau. Alors il plonge plus bas encore, pour gratter les miettes qui vont lui donner l'impression que c'est vrai. Pour toujours sourire, pour se rappeler les éclats d'antan, d'avant tout. Tout. groupe ;; Parmi les enchantés.

constat sur sa nouvelle vie ;; Tout a changé et en même temps, non. C'est que d'une vie simple qui s'était transformée en guerre, il est passé à simplement une fuite quotidienne. Qu'il faut juste désormais compter ses sous pour payer son charme et le requinquer quand il commence à faiblir. Que c'est juste plus de bruit, de vie, de soupir qui ne font rien voler d'autre que ses pensées. Parfois il a peur, puis se rappelle que finalement, il n'a jamais été autant en sécurité qu'ici. Un paradoxe qui caresse sans arrêt ses illusions et lui permet d'offrir bien des sourires à ses proches.

pseudo/pronom ;; Goner. (Il) âge ;; RIP la vingtaine déjà. comment as-tu découvert usd ? ;; J'étais un chat sans bottes par le passé, re-coucou. quelque chose à nous dire ? ;; Pré-lien de @Chip Blackwood avatar ;; Xavier Dolan. crédit ;; vocivus.