it started as a holiday.

identité ;;il avait toujours eu un certain goût pour les cabrioles, dans les champs de blé, comme dans les poulaillers, pour échapper à un chasseur ou à un autre, pour refuser les avances des renardes les plus téméraires. les cabrioles faisaient partie de sa vie, faisaient partie de qui il était, et s’étaient imprimées dans la face de son coeur -malgré la rouille qui semblait avoir infusé bien plus que son pelage. une cabriole ; voilà ce qu’était son nom. “un nom est une clé vers l’apprivoisement”, alors il avait fait de cette clé un passe-partout qui n’ouvre aucune porte, s’était fait appeler unique pour être plus semblable aux autres que jamais.âge ;; les chiffres ne lui avaient jamais été les plus censés, les plus compréhensibles. vingt-huit, en terme de poules, c’est assez pour vivre presque deux mois, vingt-huit étés, et c’est bien plus que le dernier survivant d’une génération qui ne savait rien ni des hommes, ni des princes, qui n’avait connu que les poules et les chasseurs, réduits à leur rôle le plus élémentaire. conte ;; un renard, parmi mille autres, un renard qui savait parler avec son coeur, un renard qui avait eu la malchance de ne plus supporter la vision des champs de blé, mais qui les  observait chaque jour en se laissant ensevelir par les feuilles mortes. origine(s) ;; il existait dans son monde mille planètes aux orbites toutes plus étranges les unes que les autres, des planètes détruites par des arbres géants, des planètes corrompues par l’âme mauvaise d’un serpent pouvant engloutir des poules grises de la taille d’un arbre, et se posant sur votre tête comme un chapeau. ici, il n’y en a qu’une seule, mais chaque région, chaque champ est comme une planète différente, et les serpents ont coiffé les chasseurs qui règnent sur ces contrées étranges. métier ;; parce que mille histoires de milles planètes semblaient avoir trouvé leur orbite dans la galaxie de son esprit, parce qu’il y avait des étoiles qui lui avaient été insufflées au milieu des champs de blés, luisant comme des comètes dans son esprit, il s’était fait conteur, écrivain d’histoires terribles aux fins moralistes et pessimistes pour enfants, pour qu’aucun ne puisse jamais se penser petit prince, pour les protéger des renards et de l’apprivoisement. il dit, il parle, et la princesse blonde chez qui il vit écrit, rédige, en échange de nourriture chapardée, de services rendus. orientation sexuelle ;; il aime, aime, aime à en mourir, et donnerait tout pour être aimé en retour. désespoir latent, et portraits tracés dans le sable, ensevelis par des vagues meurtrières. il aime et se donne entièrement à tous. statut civil ;; la solitude l’avait toujours accompagné dans ses traques les plus intenses, et elle avait collé chacun de ses pas jusque dans ce monde nouveau. il est à la recherche de son champ de blé, de sa journée d’été, il attend chaque jour, appréhension croissante, qu’il soit seize heures de nouveau, et que le soleil se remette à briller plus fort. statut monétaire ;; il dit toujours qu’il fait aller, mais fait la plonge en échange d’un verre dans le bar en bas de chez lui, écrivain sans le sou que seul le journal local veut bien publier, torchon pessimiste un peu loufoque, qui accepte volontiers ses histoires grises, qui finissent toujours en flammes. dettes ici et là, services qu'il faudra rendre un jour, il boîte -métaphoriquement- de tout ce que ce monde nouveau lui a pris. traits de caractère ;; millimétré. chaque mot de sa bouche est précis, rapporteur et coins à l’équerre, tout est pointu en angles droits, tout est calculé, pesé, et sa langue tourne toujours sept fois dans sa bouche avant de tourner dans celle d’un autre. il aime le détail, il aime que son apparence soit soignée, il aime avoir l’air propre, même lorsqu’il sort d’une poubelle. il est une parodie d’être humain, ressemble à un comptable avec une tête de voyou. c’est un de ces gamins dont on pourrait croire qu’il fait peur la nuit, mais qui se cache en tremblant sous le capot d’une voiture. il n’est pas beaucoup plus effrayant qu’un chaton, à vrai dire, et il ne fait pas confiance très facilement. c’est un renard des champs qui s’est adapté trop ville au froid de la rue, aux bagarres vulpines de central park, trop humain pour se fondre dans lamasse rousse, trop renard pour savoir écrire et lire. pas timide pour autant, il gueule, il râle, il jure entre ses dents, comme un charretier, et il bouscule en passant les tapineuses et les vendeurs à la sauvette, les doigts tâchés d nicotine, et l’haleine sucrée de rhum.  maintheme ;; obituary - alexandre desplatmoodboard ;; le renard ; aesgroupe ;; les désabusés. parce qu’il ne croit plus vraiment aux jolies choses, Unique, parce que le joli ne fait pas partie de ses aspirations, non. il veut retrouver le simple de la vie d’avant, il veutretrouver des choses quotidiennes et vraies, sortir d’un monde fait d’arc-en-ciel en huile de moteur, carré noir sur fond bitume.

constat sur sa nouvelle vie ;; il n’a jamais vraiment su ce qu’il se passait, lorsque ça s’est passé, terreur soudaine qui a secoué tout son corps depuis la première foisdepuis son départ. il avait suivi le groupe, suivi la troupe, s’était contenté de suivre. et le voilà, ui, un renard qui sait parler, un renard qu’on a écouté, au milieu de cent mille autres semblables, à chercher un gamin qui était devenu semblable à cent mille autres le soleil et les champs étaient bien loin, ici que fumée et Hommes terribles, chasseurs terrifiants à tous les coins de rue, des chasseurs qui bousculent l’ordre naturel, sous les ordres du serpent. Des chasseurs qui chassent d’autres Hommes. que faire de ça. que faire d’une vie sans soleil, d’une vie sans champs à regarder en rêvassant, que faire d’une vie sans prince. au final, ce n’est que la marche suivante vers un enfer gris, où rien ne se passe, et il n’a que faire de retourner dans son monde, il veut simplement retrouver la campagne et les poules, et la vie simple des vrais Hommes -ceux d’ici ne sont rien de plus que des comédiens.

pseudo/prénom/pronom ;; tea&honey/zéphyr/iel et ael. âge ;; 21. comment as-tu découvert usd ? ;; bambi/lev m’a ramené en battant des cils très fort dans ma direction gtgjhb quelque chose à nous dire ? ;; le forum est splendide et vos plumes aussi je pleure un peu avatar ;; yuri pleskun. crédit(s) ;; tea&honey (avatar+icons).